Sciences du langage et monde contemporain
Dans un précédent ‘caramel’1, j’ai été léger à propos d’Olympie, le site antique. J’ai donc décidé d’aller y passer quelques jours.
A cause de la saison, ce billet peut sembler touristique. Les lecteurs jugeront.
Ce sera bien sûr une visite à la façon de Caramel.
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Une idée courante est que les petits animaux sont plus simples que les gros, et que les tout petits, quand on les coupe en deux, ça repousse. C’est rarement vrai !
La légende vient d’un fait véritable : certains insectes, ou plutôt leurs larves, semblent construits comme des suites de segments identiques. De sorte que si on coupe à un endroit, on se dit que ça n’a pas d’importance puisque le reste est pareil…
L’expérience, souvent désastreuse ! veut vérifier une présomption pleine d’intérêt : que les corps organisés sont le résultat d’une chaîne d’éléments similaires, dont certains se sont spécialisés.
C’est le sens du mot « insecte », qui se trouve ainsi au centre d’un débat passionnant.
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Le monde est plein d’objets fantastiques, mais parmi les plus étranges et (parfois) les plus beaux il y a les insectes. Ils sont nombreux, en nombre d’espèces et en nombre tout court.
Ils sont aussi – pour les humains – un sujet fascinant. Pour le linguiste (qui est un humain), s’y ajoutent leurs noms. Les insectes ont deux sortes de noms : leur nom ordinaire comme ‘coccinelle’, et leur nom savant, comme Coccinella septempunctata L.
C’est du moins ce qu’on croit au début. Promenade dans un monde exubérant.
A la fin : les témoignages de deux lectrices.
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